J’ai grandi à Nantes jusqu’à intégrer l’école normale supérieure de Paris. J’ai poursuivi des études de géologie qui ont abouti à un doctorat en Géologie, sur la déformation des roches. J’ai alors commencé une carrière dans la recherche universitaire qui m’a conduit à travailler 4 ans au Japon. J’ai été recruté en 2009 à l’université d’Orléans comme enseignant-chercheur, poste qui est toujours le mien.

 

         Depuis mon installation à Orléans, j’ai pris une part active à la vie du club de boxe d’Orléans la Source. Engagé d’abord comme sportif, j’ai rapidement pris la charge de la gestion administrative du club. Au sein d’une équipe dirigeante bénévole très engagée, j’ai participé à la croissance du club et à l’élargissement de son recrutement vers les publics féminins et étudiants.

 

          Mon engagement politique date de la campagne des municipales 2020. Autant que la brève période de campagne, c’est la phase beaucoup plus longue de construction collective du programme qui a mobilisé mon énergie et mon intérêt. Porté par Jean-Philippe Grand, tête de liste de la campagne, cet exercice m’a démontré à la fois la difficulté mais aussi la pertinence du travail participatif.

 

            Mon investissement s’est poursuivi dans la campagne des élections départementales, avec encore une fois une logique collective de construction d’un programme, porté par EELV et par l’ensemble des binômes de candidats. Les thèmes phares de ce programme ont suivi la logique développée pour les élections municipales, autour d’un projet écologiste en faveur du plus grand nombre et de la construction d’une société plus solidaire et plus durable.

 

             Les électeurs du canton d’Orléans Sud nous ayant fait confiance, je souhaite porter avec Christine Tellier ces valeurs et ce projet au sein de l’assemblée du conseil départemental. Les engagements et axes d’action sont multiples.

             Nous devons proposer un projet de développement écologique du territoire. Ceci implique par exemple de soutenir les mobilités durables, en encourageant la croissance des déplacements à vélo, en accompagnant l’essor de la voiture électrique et les infrastructures associées. En parallèle, les énergies renouvelables sont une source importante de richesse pour les territoires et le conseil départemental doit jouer un rôle d’accompagnement et de soutien pour les projets énergétiques. Le soutien aux agriculteurs et la promotion d’une alimentation de qualité, biologique et durable, est un autre sujet de mobilisation.

              Le Conseil Départemental a aussi une mission essentielle envers les publics les plus fragiles, bénéficiaires du RSA, personnes en situation de handicap, personnes âgées dépendantes ou encore enfants victimes de maltraitance. Face à ces toutes ces situations difficiles, nous souhaitons que le Conseil Départemental construise des réponses collectives associant tous les partenaires, notamment les associations, à partir d’un diagnostic partagé, et avec des engagements financiers sur la durée.

 

            Le projet et les idées que nous allons défendre s’appuient nécessairement sur un travail permanent de dialogue avec les citoyens et les acteurs économiques ou associatifs du canton et du département, que nous nous engageons à rencontrer aussi souvent que nécessaire. Un des enjeux du mandat est en effet de renouer le lien distendu avec une proportion importante des électeurs, comme en témoigne les taux d’abstention aux élections qui ont parfois dépassé 90% sur le canton. C’est le même esprit de dialogue qui doit animer les discussions au sein de la minorité, avec les groupes politiques des communistes et des socialistes et républicains. C’est toujours la même volonté de construire qui doit nous amener à débattre sereinement avec la majorité départementale, avec conviction mais sans a priori ni posture.