Les enfants et les jeunes protégés par l’Aide Sociale à L’Enfance ont connus des négligences et des violences graves qui ont perturbé leur développement. Ils subissent souvent le manque de coordination et de suivi des institutions qui n’établissent pas un parcours continu et sécurisant.
Quant à la sortie des mesures de protection à leur majorité, cela signifie pour eux, dans le Loiret, précarité et abandon. Sans contrat jeune majeur jusqu’à 21 ans, il leur est demandé plus d’autonomie qu’aux autres jeunes de leur âge alors qu’elles et ils ont moins de ressources personnelles et financières.
Nos propositions :
- Garantir une prise en charge de qualité et sécurisée des enfants placés en associant les acteurs au schéma départemental de la protection de l’enfance, en renforçant le rôle d’animation/coordination des partenaires et en y incluant les personnes concernées jeunes et familles
- Reprendre un rôle (prévu par la loi) dans la prévention en la renforçant dès la petite enfance, au collège, dans les familles afin de prendre en charge le plus tôt possible les situations de carences éducatives, maltraitance et troubles du développement et du comportement.
Le département finance les travaux dans les collèges mais aussi un budget pédagogique.
- Assurer une meilleure répartition des budgets dans les collèges. la distribution des budgets de fonctionnement, qui sert alimenter l'ensemble des projets pédagogiques des établissements, n'est pas satisfaisante, avec de très grosses inéquités d'un collège à l'autre. C'est notamment le cas du collège Étienne Dolet qui se trouve sur le canton. Ce collège, qui accueille des enfants issus pour partie de milieux relativement défavorisés possède un budget de fonctionnement très faible par rapport à ses besoins. Nous veillerons à rediscuter des modalités de répartition du budget fonctionnement entre les établissements.
Bien nourrir non enfants
Pour cela il faut soutenir la filière du bio: le Loiret est un département très en retard par rapport à la moyenne nationale en termes de surface consacrée à l'agriculture biologique.
La loi Egalim prévoit une part importante de produits durables et bio dans la restauration collective. Nous proposons d'utiliser le levier de la commande des collèges (et des EHPAD) pour soutenir la filière agricole locale, notamment l’agriculture bio:

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